L'année 2010 : vers ou va-t-on ?

Publié le par paul logos

6a00d83453b2bd69e20120a5646a46970b-800wi.jpg             







          

         Après que j'ai délaissé mon blog pendant un certain nombre de mois, me voilà de retour ! pour un temps du moins...
   Aussi aimerais-je faire un (très) bref bilan de l'année 2009 qui vient de s'achever. 
A l'heure ou j'écris et dans cette atmosphère de crise 
toujours bien tenace,  ce bilan se doit d'être clair et le plus objectif possible. Oublions quelques instants la crise du capitalisme que  traverse notre économie actuelle qui, d'une part a débuté bien avant 2009 et,  d'autre part (et surtout ?), a monopolisait tous les débats depuis au moins 3 ans. Ne nous y attardons donc pas, trop de choses ont été dites à son sujet, et tout lecteur désireux d'appréhender le problème pourra par exemple se reporter au livre de Jacques Attali, La Crise et après ?, qui explique formidablement bien les mécanismes, les rouages qui ont été (et qui sont toujours) mis à mal en pleine crise financière.
Précisons-le d'emblée,  l'analyse se limitera  aux trois grandes crises qui ont connu une couverture médiatique immense, non qu'elles la méritaient nécessairement - on ne peut à ce titre que déplorer le manque de recul des médias face à l'information -, mais bien parce qu'elles ont été - au moins pour un temps - dans toutes les têtes des citoyens.

  Quelques grands événements ont ainsi  incontestablement marqué cette année et il serait bien dommage de ne les guère analyser si l'on souhaite  dresser  un tableau de ce temps écoulé, temps de troubles sans ancun doute.
       
              L'opinion - peut-etre lasse de l'hégémonie d'un unique débat mais certainement pas de l'atmosphere de crise -  a semblé vouloir introduire un peu de sel dans la soupe. Ou alors, peut-être est-ce tout simplement  l'intelligentsia politico-médiatique qui, voulant preserver sa part de beurre, a compris l' intéret qu'elle aurait à compliquer la recette du gateau ? La vérité est un mélange de plusieurs ingrédients , toujours est-il que,  non satisfaits d'une crise financiere nous avons désormais à lutter sur tous les fronts : les crises fusent de partout.
La  crise écologique est désormais vue comme la cause première de la crise économique, quant à la crise identitaire,  tombée comme un cheveu sur la soupe, elle complète à merveille un plat pour le moins complexe !

             Les crises sont omniprésentes et par conséquent prennent - de plus en plus-  le pas sur la raison, on peut déjà imaginer une suite à cette liste  :  crise religieuse, crise virale, crise du génôme, crise de l'éducation, crise du langage, crise de la pensée, etc. Bref, à lire la presse, écouter la radio, regarder la télé, observer les blogs, le monde va mal. Mais ce qui me surprend le plus dans tout cela, ce n'est pas la célérité avec laquelle l'information circule, les données se contredisent, s'entremêlent, se mélangent, se confondent mais bien plutôt, la recherche systématique de causes extérieures, de crises exogènes.
Il y a en effet une crise dont on a pas encore parler ou plutôt qui les contient toutes, c'est la  crise de l'homo sapiens.
Si le grand saut évolutif qu'est la prise de conscience de la place qu'un être occupe   dans l'organisme nature est ce qui nous caractérise nous, les Homo sapiens,  quelle serait alors la réaction de Charles Darwin en ragardant le monde tel qu'il est aujourd'hui ?
Ou pis, l'homme comme produit de l'évolution !

 
 

Publié dans réflexions libres

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article